"La critique peut être désagréable, mais elle est nécessaire. Elle est comme la douleur pour le corps humain : elle attire l'attention sur ce qui ne va pas" Winston Churchill

Le système respiratoire




Les poumons, ces organes spongieux, volumineux et côniques, jouent un rôle vital puisqu'ils sont chargés de l'apport en oxygène dans l'organisme. L'oxygène sert de comburant au corps humain, c'est-à-dire qu'il permet de brûler son carburant: les nutriments contenus dans l'alimentation. Le corps produit ainsi l'énergie nécessaire pour combler ses besoins.

Système respiratoire Le poumon droit a trois lobes, tandis que le gauche en a seulement deux, mais dispose d'un emplacement pour le coeur. Les poumons adultes peuvent contenir trois litres d'air environ. Ce sont les muscles thoraciques qui sont chargés du travail de la respiration, puisque les poumons n'ont pas de muscles eux-mêmes. La plus grande partie de ce travail est assurée par un muscle fin situé à la base des poumons: le diaphragme. La contraction involontaire et incontrôlée de ce muscle cause le "hoquet". La respiration est un phénomène automatique, présent même lorsque l'on est inconscient. Au repos, le rythme respiratoire d'un adulte moyen est de 16 respirations par minute.

L'air que l'on inspire descend dans la trachée, jusqu'aux bronches, qui se séparent

pour pénétrer dans le poumon droit ou gauche. Les bronches elles-mêmes se ramifient en plusieurs bronchioles, qui se divisent en une demi douzaine de canaux alvéolaires, qui sont d'étroits conduits s'ouvrant dans les sacs alvéolaires. Cette structure ramifiée unissant la trachée, les bronches, les bronchioles, les canaux alvéolaires et les sacs alvéolaires est souvent appelée "arbre bronchique", du fait de sa ressemblance aux branches et aux feuilles d'un arbre.

Une dizaine d'alvéoles sont réunies en grappes sur chaque sac alvéolaire. C'est là, dans les milliers de minuscules alvéoles présentes dans les poumons, que l'oxygène apporté par l' inspiration traverse la membrane de la paroi alvéolaire pour être transféré vers les globules rouges contenus dans les capillaires (petits vaisseaux sanguins situés sur les alvéoles). Inversement, les déchets gazeux passent des globules rouges à l'air des alvéoles, afin d'être éliminés par l'expiration. Les alvéoles sont particulièrement sensibles aux infections, car elles constituent un environnement humide et chaud, propice à la prolifération des virus et des bactéries. Ceci explique pourquoi un simple refroidissement peut évoluer vers la pneumonie ou la pneumopathie, qui se caractérisent par une infection et une inflammation parfois graves, pouvant compromettre la ventilation des poumons. Or, le corps a besoin d'un apport constant en oxygène frais et en nutriments pour se maintenir en vie.